COMMUNIQUE du 27 Avril 2010

Comité de Soutien des Citoyens
Contribuables Responsables
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Avant d’entrer dans le vif du sujet qu’est la délocalisation du savoir-faire de PTPM, filiale du groupe TREVES, vers des cieux au dumping salarial et autres (revoir Annexe 4 extrait du rapport 3 E Consultants), nous jugeons important d’apporter les précisions suivantes :

1) Pourquoi le Maire de MUTIGNY qui, à notre sens, n’est ni simplet ni simpliste, a-t-il pu avancer la création d’une usine textile sur le bassin du savoir-faire d’EPERNAY-AY en remplacement de PTPM ? Ce comportement naïf ne peut apporter que suspicion entre les élus de la Communauté de Communes et les populations concernées par les suppressions de savoir-faire et d’emplois.

2) Alors que le comité d’établissement de PTPM était convié à la réunion de la commission de revitalisation afin d’entendre le cabinet GERIS sur la viabilité de ce projet d’implantation, Christine TUFFIN, membre du C.E. PTPM et porte-parole du Comité de Soutien des Contribuables a purement été refoulée par le sous préfet. Pourquoi cet ostracisme tendancieux ?

3) Plusieurs personnes ayant déposé plainte contre le groupe TREVES nous demandent de nous en prendre au comportement du chef de l’Etat concernant la politique des délocalisations ou externalisations du savoir-faire vers des pays à faibles coûts salariaux.
Notre devoir de Citoyens, Contribuables, Responsables, est d’être clair quant à l’initiative que nous portons, à savoir :

a) La sauvegarde de notre tissu industriel est l’affaire de tous car les délocalisations ne datent pas d’aujourd’hui.

b) Les contribuables qui ont déposé plainte sont de tous bords.

c) Quoique l’on en pense, le chef de l’Etat s’est prononcé lors de la charte des états généraux de l’automobile. Dans cet esprit, il est hors de question de se laisser glisser dans la moindre initiative partisane.
L’industrie française ne peut être que l’affaire de tous.

Cette mise au point étant faite, notre devoir en tant que contribuables rackettés par les groupes est de mettre en garde les salariés de PTPM qui ont notre soutien sans réserve, qu’il n’y aura aucune solution crédible sans avoir fait reconnaître juridiquement et publiquement la délocalisation du savoir-faire de PTPM. Le groupe TREVES ne peut balayer d’un revers de main les préceptes de la charte des états généraux de l’automobile.

TREVES a perçu 55 millions d’euros de fonds publics, selon la loi il doit fournir du travail aux salariés de PTPM. Tout autre argument ne peut être que colporté par les fossoyeurs de notre industrie aux multiples arrières pensées.

Aujourd’hui, l’on demande aux salariés de voter la fermeture de PTPM ; demain, lorsqu’ils seront au chômage, ils seront catalogués de paresseux, voire de parasites.


Le Comité de Soutien des Citoyens Contribuables Responsables




P.S. : après la preuve de délocalisation, les terrains et bâtiments ne peuvent être cédés qu’à l’euro symbolique. Après avoir touché 55 millions d’euros, la moindre plus-value de TREVES sur le dos des contribuables est scandaleuse et intolérable.
Salariés et contribuables sont en droit d’exiger des garanties et non des illusions à fonds perdus qui émaneraient d’un show médiatico-politique.

COMMUNIQUE DU 22/04/2010

Comité de Soutien des Citoyens
Contribuables Responsables
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Le 22 Avril 2010




Sous la plume de Julienne GUIHARD-AUGENDRE, le quotidien l’UNION du 05/03/10 titrait :

« AY : LES PTPM AU CŒUR D’UN VAUDEVILLE »

Ce média régional de la CHAMPAGNE-ARDENNE relatait le fait qu’un courrier émanant de Christine TUFFIN, où il était demandé que toute éventualité de réindustrialisation du site PTPM soit examinée avec attention, y compris le cabinet Claude PEGEOT (voir annexe 5 ) a suscité bien des remous autour de PTPM, notamment de la part du très médiatique Maire de MUTIGNY (voir annexe 6) qui, la main sur le cœur, s’insurgeait d’un tel emportement de la porteuse de la plainte des contribuables contre le groupe TREVES en ces termes solennels :

« C’est une histoire rocambolesque, le cabinet PEGEOT a été auditionné comme d’autres cabinets à ce moment et n’a simplement pas été retenu.
Il faut être prudent, on ne peut pas jouer avec la vie des salariés comme ça… »

Vous avez tout à fait raison Monsieur le Maire, et c’est dans cet esprit qu’il vous faut calmer l’exaltation dont vous faites preuve lorsque vous affirmez la création d’une usine textile sur le bassin d’emploi d’EPERNAY-AY en remplacement de PTPM.

S’il est vrai que « les grands diseurs ne sont pas les grands faiseurs » ou que « les conseilleurs ne sont pas les payeurs », néanmoins, soyez mesuré car, bien souvent, dans ce genre d’allégation « la montagne accouche d’une souris ».

Une usine textile, c’est :

- une station d’épuration spécifique à l’usine,
- des bassins de rétention,
- des machines gigantesques pouvant mesurer jusqu’à 80 m
- le principal concurrent, l’Asie, etc…

Vous laissez même supposer et avec insistance que l’Etat, la Région, le Département ainsi que la CCGVM mettraient, généreusement, la main à la poche afin que se concrétise ce vaste projet ou cette grande illusion, bien entendu avec, une fois de plus, l’argent des contribuables.

Evidemment, pour que l’étude confiée au cabinet GERIS (qui est déjà intervenu dans la distribution de fonds de revitalisation) soit réalisée, il faut que le C.E. de PTPM valide la fermeture de l’usine Agéenne lors de la réunion du 26/04/10.

Cela semble peu convaincant même si le quotient intellectuel des salariés de PTPM a été évalué selon les critères suivants :

« Les ânes, même en leur bottant le c…, ils n’avancent pas ! »

L’éminente juriste spécialiste du Q.I. des travailleurs de PTPM aurait affirmé, selon les dires, que si la délocalisation apparaissait sur le rapport du « droit d’alerte », les salariés perdraient leurs indemnités.

Christine TUFFIN attend toujours le démenti par écrit.

Après une étude de l’ordre de 58 mille euros, le cabinet 3 E Consultants, suite aux maintes demandes, pour ne pas dire supplications, aura enfin apporté le complément d’étude au rapport du droit d’alerte où il est stipulé :

« Le transfert d’activité prévu à la fermeture du site d’AY est déjà en cours. Non seulement vers les sites prévus dans les motivations du plan exposé au C.E.(TRETY et TRECAR) mais aussi, vers des sites hors communauté Européenne, notamment en Europe de l’Est, s’apparentant ainsi plus à une délocalisation cachée qu’à de simples délestages. » (revoir annexe 4) Il n’est jamais trop tard pour bien faire !

Le comportement scandaleux du groupe TREVES en tant que pilleur de fonds publics est plus proche de la profession de boucanier que celle d’industriel stratégique de la filière automobile.

Le journal L’HUMANITE du 09/04/10 relate que le groupe TREVES a reçu, également, près de 2,3 millions d’euros d’aides publiques il y a 3 ans en Espagne, ce qui n’empêche pas les délocalisations vers le Maroc ainsi que les fermetures de site (voir annexe 7a,7b,7c).

Reste à savoir si la commission européenne est complice de ces pillages de fonds publics.

En ce qui nous concerne, en tant que contribuables, s’il y a fermeture du site Agéen, il est hors de question que TREVES s’en sorte à si bon compte.

Pour cela, les salariés de PTPM doivent effectuer le calcul de leur perte de salaire et autres jusqu’à leur droit à la retraite.

En dommages et intérêts, c’est à TREVES de payer et non, une nouvelle fois, aux contribuables lorsque les travailleurs seront en fin de droits.

Nous devons nous mobiliser afin que justice soit faite.

Le Comité de Soutien des Citoyens
Contribuables Responsables

COMMUNIQUE

Comité de Soutien des Citoyens
Contribuables Responsables
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AY, le 14 Avril 2010





Dans son communiqué du 09/04/10, le groupe TREVES tient des propos diffamatoires à l’encontre des salariés de P.T.P.M. en affirmant que la stratégie en cours serait l’œuvre d’un climat social qui s’est fortement dégradé au sein de l’ENTREPRISE en laissant accréditer l’idée que le monde du travail P.T.P.M. ne serait, en fait, que des gens irresponsables, voire dangereux, avec comme seule solution de le rayer du marché du travail, y compris en implantant l’ENTREPRISE le plus loin possible de ces « fous furieux ».

La réalité est toute autre, comme le stipule le complément de synthèse de l’expert qui sera confirmé par un vote du C.E.

Comme le dit si bien le Maire de MUTIGNY, nous sommes à un tournant, il est donc important que les complices du groupe TREVES cessent de se tenir par « la barbichette », non pas en se réfugiant dans l’obscurantisme mais par leur solidarité au monde du travail de P.T.P.M., y compris les responsables de la fédération CGT du textile.

Les travailleurs de P.T.P.M., avec le soutien des contribuables, doivent rester vigilants. Il faut que toute décision qui pourrait être prise soit entérinée par un protocole d’accord, suivi par un vote à « bulletin secret » du personnel.

La seule plate-forme pour leur avenir est de faire reconnaître, y compris judiciairement, la stratégie de délocalisation du groupe TREVES.


Le Comité de Soutien des Citoyens
Contribuables Responsables




P.S. : copie du complément de synthèse de l’expert en annexe 4.
Christine TUFFIN
- Elue CGT du C.E. P.T.P.M.
- Porte parole du Comité des
Citoyens Contribuables Responsables
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AY, le 12 avril 2010


A l’attention du monde du travail et
des Contribuables


COMMUNIQUE


Mesdames, Messieurs,


Sous la plume de Jack DION, l’hebdomadaire Marianne du 10 au 16 avril 2010 explique la dure réalité de l’unité sœur de PTPM qui est implantée à Crépy-en-Valois, en l’occurrence SODIMATEX.

En effet sous le titre « Le rallye des perdants », le journaliste de Marianne porte l’analyse suivante :

« Des histoires comme celle de SODIMATEX, il y en a tous les jours, partout en France, là où s’écrivent en silence des drames humains, des vies brisées, des rêves évanouis.
Dans ces conditions, l’étonnant est qu’il n’y ait pas encore eu de catastrophe, que nul ne soit passé à l’acte irrémédiable.
Analysant les dégâts causés par la misère rampante qui s’installe dans le pays sans émouvoir une élite bouffie de suffisance, l’ancien ministre, Jean Paul DELEVOYE, l’actuel médiateur de la République, déclarait récemment au « Parisien » que les bases de la République ont sauté. »

Puis, de conclure à l’encontre de nos très intelligents :

« Ceux qui ont allumé les bouteilles de gaz ayant permis cet attentat contre l’esprit civique agissent toujours en toute impunité. » (Voir l’article de Marianne en annexe 2)

A PTPM, tout est fait pour que la stratégie de délocalisation du Groupe TREVES ne paraisse, en aucun cas, dans le rapport de l’expert du Cabinet 3 E Consultants, demandé par le comité d’établissement, en conformité avec l’ordonnance de référé ( n° de minute 09/00376).

En revanche le Groupe TREVES préconise la réindustrialisation du bassin Epernay-Ay en implantant une usine textile où interviendrait financièrement :

- L’état, la Région, le Département ainsi que la communauté de communes de la Grande Vallée de la Marne. Et pourquoi pas avec Mingong * venant tout droit de Chine !

Si nous ne croyons pas celle-là, ils nous en raconteront une autre, à savoir :

- Que le site est tout à fait approprié pour devenir une centrale nucléaire étant donné la proximité du canal pouvant servir à refroidir le ou les réacteurs.

Messieurs, il est temps de devenir sérieux, car il ne peut y avoir de vide juridique autour de la parole du Président de la République qui recommandait lors des états généraux de l’automobile :

« Pas de délocalisations »

notamment, lorsque TREVES a perçu 55 millions d’euros de fonds publics.

Pour ma part, je préconise un vote à « bulletin secret » afin que le personnel de PTPM se prononce pour que son C.E clarifie avec le cabinet d’expertise de son choix, le processus de délocalisation du savoir-faire PTPM vers des pays au Dumping salarial.



Christine TUFFIN


*Mingong : Paysan chinois ayant immigré vers les zones urbaines pour devenir esclave dans les usines de l’ex-empire du milieu.

-En annexe 3, communiqué de presse de TREVES, où l’on se « débat comme une mouche dans du lait. »
Christine TUFFIN
Membre du C.E. - PTPM
Porte- parole du Comité de Citoyens
Contribuables Responsables

AY, le 08 avril 2010

- Monsieur le Préfet de la Marne
- Monsieur le Président du Conseil
Régional de la Champagne Ardenne
- Monsieur le Président du Conseil
Général de la Marne
- Monsieur le Président de la CCGVM


Messieurs,


Après vous avoir fait parvenir un compte- rendu de la réunion qui s’est tenue à Paris avec le cabinet GERIS, je souhaiterais être éclairée sur un élément essentiel concernant l’usine textile qui doit ou devrait voir le jour sur le bassin d’Ay-Epernay.

Lors de la première étape de la réunion 3 du C .E. PTPM, le conciliateur, Maître VALLIOT semblait convaincu lorsqu’il nous a fait part de l’entretien qu’il avait eu avec Monsieur BEAULIEU, Maire de Mutigny où ce dernier lui aurait affirmé :

« Que l’Etat, le Conseil Régional, le Conseil Général ainsi que la communauté de communes de la grande vallée de la Marne allaient s’engager financièrement sur l’implantation d’une usine de textile, en compensation de la fermeture de PTPM. »

Dans la mesure du possible, pourrions-nous connaître le montant engagé par l’Etat, la Région, le Département et la CCGVM ?

Pour mémoire, il est important de rappeler que le fonds de revitalisation imposé à TREVES, suite au plan de restructuration de 2006 (153 emplois supprimés sur PTPM) aurait été reporté sur quatre sociétés, à savoir :

- Pays Champagne Initiative
- SARL Vétiver
- SFIA
- SARL Goutorbe

Si cela est exact, il est dommageable que le C.E. n’ait pas été consulté quant à ces décisions.

Vous souhaitant bonne réception de la présente, je vous prie de croire, Messieurs, en mes respectueuses salutations.



Christine TUFFIN
Copies à :

- Monsieur le Procureur de la République
- Monsieur le juge des Référés
- L’ensemble des composantes concernées par le tissu
Industriel Champardennais

COMPTE RENDU DE LA REUNION DU 6 AVRIL 2010 A PARIS

Avant que ne débute la réunion, et avant que les représentants de la Direction ne soient arrivés, Sébastien DERVIN a questionné Mr Alain De CASIMACKER, représentant le cabinet GERIS, sur l’avancée de ses travaux sur la réindustrialisation. Sa réponse fut édifiante :

« Réindustrialisation ?? Mais, GERIS n’a aucun mandat pour travailler sur une réindustrialisation du site de PTPM !! »

Nul besoin d’être devin pour comprendre l’effet que cela a fait sur certains élus !!


Ouverture de la séance à 15 H 30.

Maître VALLIOT, conciliateur de justice et organisateur de la réunion, présente les personnes assises autour de la table. A sa demande, le cabinet GERIS débute la réunion

GERIS : J’ai contacté ce matin Maître VALLIOT pour savoir si ma présence était bien nécessaire puisque je n’ai rien à apporter aux membres du C.E. PTPM. En effet, je n’ai aucun mandat pour travailler sur une réindustrialisation, j’ai juste une mission de revitalisation commanditée par la CCGVM et par le comité qui gère le fonds de revitalisation (le Sous Préfet, la Direction Départementale du Travail et le Président de la CCGVM).

J’ai reçu pour mission de travailler sur le bassin d’emplois d’Ay-Epernay, au reclassement de 130 personnes et ce jusqu’à avril 2012.

Je le redis : je n’ai aucun mandat pour travailler sur de la réindustrialisation !!!

Maître VALLIOT : En quoi consiste exactement votre travail lorsque vous avez un mandat de réindustrialisation ??

GERIS : On fait une identification des éventuels projets. On regarde leurs viabilités et enfin on cherche les industriels et investisseurs pour mener à bien ces projets. Nous sommes rémunérés en fonction des résultats.

De toute façon, au jour d’aujourd’hui, je ne pourrai pas chercher d’industriels pour le site de PTPM, puisque je n’ai pas de date de fermeture du site.

Maître VALLIOT : Pourquoi est-il nécessaire de connaître la date de fermeture du site ?

GERIS : Comment présenter un projet quelconque sans savoir à quel moment les locaux seront disponibles ?

Xavier PERTHOIS (DS CGT) : Mais pour le projet d’usine de tricotage du textile, où en êtes-vous ?

GERIS : Je n’ai eu la pré-étude faite par TREVES que ce matin. Elle est très insuffisante et de toute façon, GERIS n’est pas mandaté pour travailler dessus !!

Xavier PERTHOIS : Sauf que, c’est la raison pour laquelle la réunion d’aujourd’hui a été organisée.

GERIS : Je ne sais quoi vous répondre…

Maître VALLIOT : À ce jour, avez-vous des projets industriels qui pourraient s’implanter sur le bassin d’Ay – Epernay ?

GERIS : Il y a bien le projet de déconstruction automobile….mais le projet va sur REIMS. De plus je n’y crois guère car il me parait disproportionné. En effet, il est prévu de démonter jusqu’à 1000 voitures/jour, c’est énorme !!

Sinon, il y a la possibilité d’une création de zone artisanale sur Avenay…mais les premiers terrains ne seront disponibles que fin 2011 !!

Maître VALLIOT : Et la reprise d’un site vide, n’est-ce pas un problème ?

GERIS : Non, au contraire, un immobilier disponible est toujours un avantage…sauf s’il est lourdement pollué !

Maître VALLIOT : Et sinon, vous auriez un projet pour le site d’Ay ?

GERIS : Non, pas de date de fermeture de site pas de proposition.

Maître VALLIOT : Admettons que le site soit disponible au 1er septembre, comment cela se passerait-il ?

GERIS : Alors débuterait le lancement de la campagne de prospection qui peut durer jusqu’à 18 mois en fonction de ce qui est recherché.

Maître VALLIOT : Et pour une solution de reprise ?

GERIS : C’est possible, à condition de s’y prendre très en amont….ce que Trèves n’a pas fait…et, actuellement, l’approche des chefs d’entreprises ne peut être conduite puisque nous n’avons pas de date de fermeture du site ! De plus, n’ayant jamais visité les locaux, il m’est difficile de me rendre compte de ce qui pourrait intégrer le site.

Cécile WATIER (DRH France) : Ce n’est pas un problème, vous pouvez visiter PTPM. De plus, Trèves pourrait consentir un aménagement des conditions de rachat des terrains.

Christine TUFFIN : Lorsqu’on a perçu 55 millions d’aides publiques, on ne peut pas, en plus, envisager de faire une plus-value avec les terrains. L’euro symbolique est le seul aménagement possible !!




Serge GERMAINE (Directeur financier) : Vous n’y pensez pas, Trèves n’a pas les moyens !! On peut par contre, voir avec l’Etat pour signer une convention de revitalisation, ce qui permettrait de prendre en charge l’étude de GERIS sur la faisabilité de l’usine de textile sur PTPM. Mais, nous devons absolument connaître la date de fermeture du site !!!



En conclusion, voila la teneur de la réunion qui s’est tenue. Elle avait comme seul but d’obtenir une date de fermeture du site. D’ailleurs, l’avocat de la direction a brandi l’ordre du jour de la réunion du 12 avril. Dessus, était considérée comme entérinée la réunion de Paris… sauf que celle-ci n’avait pas répondu à la question des élus sur la viabilité d’une usine de tricotage de textile sur PTPM. La secrétaire du C.E. a donc, fort justement, refusé de signer l’ordre du jour.



Christine TUFFIN
Christine TUFFIN
Membre du C.E - PTPM
Porte parole du comité de Citoyens
Contribuables Responsables
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AY, le 06 avril 2010

A l’attention : du cabinet 3E consultants.
1 avenue Foch BP 90448
57008 METZ Cedex 1


Lettre avec accusée de réception


Messieurs,

TREVES a acheté des ENTREPRISES comme PTPM pour en obtenir brevets et savoir-faire puis, progressivement, il délocalise ce dernier vers des pays où l’on pratique dumping social, fiscal et autres pour déclarer, en conclusion, les entreprises FRANCAISES parasitées non rentables.

Ceci est d’autant plus grave que TREVES a perçu 55 millions d’€uros de fonds publics en balayant de la main les recommandations du chef de l’Etat lors de la charte des états généraux de l’automobile, à savoir :
« Pas de délocalisation ! »

Documents à l’appui, les membres du C.E. (CFDT et CGT) ont prouvé lors des réunions 3 (qui s’inscrivent dans l’ordonnance de référé n° de minute 09/00376) la stratégie de TREVES servant à vider progressivement de sa substance l’ENTREPRISE AGEENNE par une délocalisation rampante selon le condensé suivant :

• Sébastien DERVIN (élu CFDT) a démontré que cette entreprise de démantèlement vers des pays à faibles coûts est en action depuis 2002 en soulignant qu’il ne reste en FRANCE que 5 ENTREPRISES sur 11.

• Stéphane LEVASSEUR a mis en évidence, avec graphiques en support, que le travail prenait la direction de TREVETEX en Roumanie depuis janvier 2009, contrairement aux livres 3 et 4 qui préconisaient TRETY en Espagne et TRECAR au Portugal, ce qui témoigne de la spécificité de TREVES de nager en eau trouble.

• La secrétaire du C.E faisait remarquer que le mot « délestage » ne pouvait s’apparenter au départ de la production PTPM car celle-ci ne revient jamais sur le site Agéen.


Dans cet esprit, suite à mes demandes pour que figure dans votre rapport du droit d’alerte l’évidence d’une stratégie de délocalisation de l’entreprise PTPM, vous avez rétorqué par deux fois :

« a) Le processus ne peut figurer sur notre rapport car nous n’avons que des soupçons et non des preuves.

b) Effectivement, il y a délocalisation mais nous ne pouvons le mentionner sur notre rapport car notre mission est terminée. »

Pour mémoire je tiens à vous rappeler qu’en tant qu’expert, vous avez un devoir de conseil pour le C.E. et que tout manquement est contraire à la déontologie de la profession.

Avec qui avez-vous établi la feuille de mission où l’enquête sur une éventuelle délocalisation a été délestée pour ne pas dire délocalisée ?

Afin de la remettre sur les rails établis dans l’ordonnance de référé n° de minute 09/00376, je demande que celle-ci soit remise aux membres du C.E.

Je vous prie d’agréer, Messieurs, l’expression de mes salutations distinguées.




TUFFIN Christine



Copies à l’attention de :

Monsieur le Procureur de la République
Monsieur le Juge des Référés

Courrier a l'avocate du CE PTPM

Maître Caroline SUBSTELNY
51100 REIMS


AY, le 5 avril 2010



Maître,



Avant toute chose, je tenais à vous féliciter de la manière dont vous avez défendu l’honneur des gens de SODIMATEX devant les médias, et le monde du travail en général.

En revanche, il m’a été remonté par des ETAMS, des propos qui vous sont attribués et qui disent :

« S’il y avait dans le rapport de l’expert la moindre référence à une délocalisation de la production de PTPM, cela remettrait en cause les accords financiers prévus dans le PSE. »

Je pense que cela n’est qu’une rumeur qu’il serait judicieux d’éclaircir par retour de courrier, afin d’éviter toute suspicion avec le personnel.


Vous souhaitant bonne réception de la présente, je vous prie de croire, Maître, en l’expression de ma considération distinguée.




Christine TUFFIN
Membre du CE PTPM

COMMUNIQUE DU 2 AVRIL 2010

Christine TUFFIN
Porte parole du Comité des
Citoyens Contribuables Responsables
http://plainte-argent-public.blogspot.com
AY, le 2 Avril 2010


Des évènements graves se déroulent actuellement dans l’ENTREPRISE sœur, SODIMATEX, qui est victime d’un plan de restructuration profondément injuste dont a le secret le Groupe TREVES.

Bien que je n’approuve nullement le moindre acte de violence, car le maintien du tissu industriel sur le sol national ne se gagnera pas militairement mais par la bataille des idées engagées par la nation, néanmoins, je peux comprendre ces femmes et ces hommes que l’on pousse dans leur dernier retranchement et dont la seule responsabilité incombe au Groupe TREVES.

TREVES s’intéresse beaucoup plus aux deniers des contribuables français qu’au maintien de l’industrie française sur le sol national, comme l’avait recommandé le Président de la république.

La seule identité nationale pour TREVES, après avoir touché 55 millions de fonds publics, est de pouvoir délocaliser impunément le savoir-faire national vers des cieux à faibles coûts salariaux.

Aujourd’hui, alors que l’expert du cabinet 3 E Consultants, refuse d’intégrer le processus de délocalisation dans son rapport du droit d’alerte demandé par le comité d’établissement de l’entreprise P.T.P.M. à AY dans la Marne, je suis persuadé que, dans un avenir proche, il y aura des ministres du front national au gouvernement de la France.


Christine TUFFIN