COMMUNIQUE du 27 Avril 2010

Comité de Soutien des Citoyens
Contribuables Responsables
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Avant d’entrer dans le vif du sujet qu’est la délocalisation du savoir-faire de PTPM, filiale du groupe TREVES, vers des cieux au dumping salarial et autres (revoir Annexe 4 extrait du rapport 3 E Consultants), nous jugeons important d’apporter les précisions suivantes :

1) Pourquoi le Maire de MUTIGNY qui, à notre sens, n’est ni simplet ni simpliste, a-t-il pu avancer la création d’une usine textile sur le bassin du savoir-faire d’EPERNAY-AY en remplacement de PTPM ? Ce comportement naïf ne peut apporter que suspicion entre les élus de la Communauté de Communes et les populations concernées par les suppressions de savoir-faire et d’emplois.

2) Alors que le comité d’établissement de PTPM était convié à la réunion de la commission de revitalisation afin d’entendre le cabinet GERIS sur la viabilité de ce projet d’implantation, Christine TUFFIN, membre du C.E. PTPM et porte-parole du Comité de Soutien des Contribuables a purement été refoulée par le sous préfet. Pourquoi cet ostracisme tendancieux ?

3) Plusieurs personnes ayant déposé plainte contre le groupe TREVES nous demandent de nous en prendre au comportement du chef de l’Etat concernant la politique des délocalisations ou externalisations du savoir-faire vers des pays à faibles coûts salariaux.
Notre devoir de Citoyens, Contribuables, Responsables, est d’être clair quant à l’initiative que nous portons, à savoir :

a) La sauvegarde de notre tissu industriel est l’affaire de tous car les délocalisations ne datent pas d’aujourd’hui.

b) Les contribuables qui ont déposé plainte sont de tous bords.

c) Quoique l’on en pense, le chef de l’Etat s’est prononcé lors de la charte des états généraux de l’automobile. Dans cet esprit, il est hors de question de se laisser glisser dans la moindre initiative partisane.
L’industrie française ne peut être que l’affaire de tous.

Cette mise au point étant faite, notre devoir en tant que contribuables rackettés par les groupes est de mettre en garde les salariés de PTPM qui ont notre soutien sans réserve, qu’il n’y aura aucune solution crédible sans avoir fait reconnaître juridiquement et publiquement la délocalisation du savoir-faire de PTPM. Le groupe TREVES ne peut balayer d’un revers de main les préceptes de la charte des états généraux de l’automobile.

TREVES a perçu 55 millions d’euros de fonds publics, selon la loi il doit fournir du travail aux salariés de PTPM. Tout autre argument ne peut être que colporté par les fossoyeurs de notre industrie aux multiples arrières pensées.

Aujourd’hui, l’on demande aux salariés de voter la fermeture de PTPM ; demain, lorsqu’ils seront au chômage, ils seront catalogués de paresseux, voire de parasites.


Le Comité de Soutien des Citoyens Contribuables Responsables




P.S. : après la preuve de délocalisation, les terrains et bâtiments ne peuvent être cédés qu’à l’euro symbolique. Après avoir touché 55 millions d’euros, la moindre plus-value de TREVES sur le dos des contribuables est scandaleuse et intolérable.
Salariés et contribuables sont en droit d’exiger des garanties et non des illusions à fonds perdus qui émaneraient d’un show médiatico-politique.

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