Courrier au monde du travail et contribuables

Christine TUFFIN
- Elue CGT du C.E. P.T.P.M.
- Porte parole du Comité des
Citoyens Contribuables Responsables
http://plainte-argent-public.blogspot.com
AY, le 30 Mars 2010


A l’attention du monde du travail et
des Contribuables


Mesdames, Messieurs,


Une fois de plus, par des basses manœuvres dignes des journées sombres dont a le secret le grand patronat et le pouvoir à son service, l’on tente de masquer la réalité de la délocalisation du savoir-faire de l’entreprise P.T.P.M. à AY vers des cieux à faibles coûts salariaux.

Après de multiples péripéties dont l’objectif était de diviser les travailleurs, les détournant de l’essentiel qui est la sauvegarde du tissu industriel CHAMPARDENNAIS, cette fois l’on m’accuse de martyriser l’expert et l’avocate du C.E. P.T.P.M. à travers une pétition qui stipule :

« Vous trouverez, ci-joint, une pétition à l’initiative des salariés de P.T.P.M. concernant les attaques répétées de Madame Christine TUFFIN (membre du C.E. P.T.P.M.) à l’encontre des compétences de notre avocate, Maître SUBSTELNY, et de notre expert comptable, Jacques HUARD, du cabinet 3 E Consultants. » (pièce jointe sur le blog en annexe 1 à la présente)

La réalité est toute autre. Je ne remets nullement en cause les compétences des uns ou des autres, d’ailleurs sur mon dernier courrier, je souligne le travail remarquable de Stéphane LEVASSEUR, agent de maîtrise et membre du C.E., qui a brillamment prouvé à Monsieur DE FREITAS, l’un des dirigeants de TREVES, la stratégie de délocalisation mise en place par ce groupe (voir courrier du 29/03/10 sur notre blog).

Pour mémoire, il est bon de rappeler que le groupe TREVES a touché 55 millions d’euros de fonds publics lors de la charte des états généraux de l’automobile, où il était souligné par le chef de l’Etat l’esprit de celle-ci :

« Pas de délocalisation ! »

En revanche, ce que je demande au grand jour, devant le monde du travail, d’une part, puis des contribuables, d’autre part, c’est que la reconnaissance possible d’une délocalisation du savoir-faire de l’entreprise P.T.P.M. figure sur le rapport de l’expertise en fonction de l’enquête du bureau 3 E Consultants.

Si cela est considéré comme des attaques répétées à l’encontre de l’expert et de l’avocate, j’assume.

Cependant, si l’expertise ne peut escamoter les questions soulevées par le comité d’établissement, comme le confirme l’ordonnance du référé (n° de minute 09/00376), cette pétition diffamatoire peut être considérée comme une entrave à la clarification de la délocalisation rampante depuis plusieurs années de l’entreprise CHAMPARDENNAISE P.T.P.M.

Pour ma part, je ne cesserai pas de lutter avec le monde du travail et les contribuables contre la disparition de notre tissu industriel régional et national.

Bien à vous.


Christine TUFFIN

Demande d'intervention auprès des salariés à Monsieur LANGLET

Christine TUFFIN
Elue CGT du C.E PTPM
Porte parole du comité des citoyens,
Contribuables, responsables
http://plainte-argent-public.blogspot.com


A l’attention de : Jean Pierre LANGLET
Secrétaire général de l’UD-CGT de la MARNE




Cher ami,
Lors de notre dernière communication téléphonique, j’ai attiré ton attention sur les multiples péripéties de ce que l’on peut appeler désormais l’affaire PTPM.
Cela est d’autant plus dangereux que, sur ce dossier hautement politique concernant les délocalisations du savoir-faire régional et national vers des pays pratiquant dumping social, fiscal et autre, le manque de clarté est synonyme d’incompréhension dramatique pour les salariés de PTPM mais également, pour l’opinion publique où personne ne sait plus à quel saint se vouer devant le démantèlement des bassins d’emplois.
Dans un processus de droit d’alerte où l’étude est à la charge de l’ENTREPRISE incriminée, il est imprudent (même si l’on croit bien faire) de recommander tel ou tel expert au nom des intérêts du monde du travail.
Lors de la réunion 3 du mercredi 24 mars 2010, les membres du C.E ayant effectué un travail remarquable ont démontré, documents à l’appui, la supercherie suivante :
- Le plan social qui annihilait PTPM (France) pour recentrer la production foamage vers les unités TRETY (Espagne) et TRECAR (Portugal) démontre le stratagème mis en place par TREVES dans sa politique de délocalisation.
Pour parvenir à ses fins le groupe procède à la valse des étiquettes, a savoir que la matière première textile qui était destinée à l’entreprise Agéenne PTPM est orientée vers TRETY en Espagne. Ensuite, un nouveau processus s’engage : les étiquettes PTPM sont remplacées par celles de TRETY avant que les lots prennent la direction de l’Europe de l’est pour alimenter les lignes de production de TREVERTEX.

- Durant cette réunion du comité d’établissement, en présence de l’expert, de l’avocate du C.E et du conciliateur, Monsieur DE FREITAS, qui était en déplacement en Europe de l’est a pu être joint afin qu’il s’explique sur cet état de fait. A bout d’argument, ce dernier bottait en touche prétextant que cela n’était que des essais. L’agent de maîtrise, membre du C.E PTPM lui a poliment rappelé que les essais se font sur 200 mètres et non sur 1 million de mètres linéaires, comme cela serait le cas en TCHEQUIE.
Il semblerait que TREVES s’engage dans une continuelle production d’essais en Europe de l’est.

Après ces échanges, l’expert a enfin reconnu qu’il y avait réellement un processus de délocalisation du savoir-faire PTPM, mais qu’il ne pouvait la mentionner sur son rapport car sa mission était terminée.
Tout cela est enregistré sur la bande numérique et devra paraître sue le procès verbal de la réunion du C.E.
Beaucoup d’obscurantisme autour du dossier PTPM, et c’est dans cet esprit que je souhaite que tu nous apportes la vision de la CGT lors d’une assemblée générale des salariés.
Si l’expert et l’avocate du C.E considèrent que leur mission est terminée, que reste t-il ?
La cour des comptes ?

Bien amicalement


Christine TUFFIN


PS : Je viens d’apprendre que notre avocate est peinée suite à mes courriers. Il est donc important qu’elle se mette à la place de salariés qui se sont entendus dire :
«Les ânes même en leur bottant le c…. ils n’avancent pas ! »

Courrier aux 3 E Consultants

Christine TUFFIN
Membre du C.E. P.T.P.M.
AY, le 23 Mars 2010




Messieurs,


Lors de la réunion du C.E. P.T.P.M. du 08/12/09, établie selon l’ordonnance de référé (numéro de minute 09/00376), la majorité des membres du C.E. a voté une délibération ; celle-ci demandait une enquête, suite à la réunion qui s’était tenue au Ministère le 14/10/09, où il a été reconnu par le représentant du ministre que la décision de fermeture de P.T.P.M. était programmée depuis février 2009, et cela malgré la continuité des négociations qui se sont déroulées jusqu’au 27/03/09 en préfecture de la Marne afin que TREVES puisse s’inscrire comme équipementier stratégique, en dehors de tous soupçons de délocalisations, pouvant de la sorte percevoir des fonds publics (55 millions d’euros).

Cet élément nouveau émanant du Ministère de l’Industrie la 14/10/09 laisse supposer que le F.M.E.A. (fonds de modernisation des équipementiers automobiles) pourrait être le commanditaire de la liquidation P.T.P.M. obligeant le groupe à une liquidation immédiate.

La structure du F.M.E.A est composée du F.S.I. (fonds stratégique d’investissement), de P.SA. et RENAULT, tous deux ayant obtenu 6 milliards d’euros d’aide de l’Etat dans le cadre des états généraux de l’automobile, avec pour obligation de ne pas délocaliser les industries sur le sol national de la filière.

Conformément aux exigences de l’ordonnance de référé, par cette délibération, le .C.E. a formulé quatre questions devant permettre de clarifier la situation de délocalisation rampante effectuée à P.T.P.M. depuis 2005, à savoir :

- en fonction du plan HERLIN (commissaire aux comptes) exposé en préfecture le 27/03/09, établir la responsabilité du F.M.E.A. et des donneurs d’ordres dans la liquidation de P.T.P.M. ;

- que les C.E. du groupe TREVES et des donneurs d’ordres P.S.A., RENAULT et autres, soient consultés afin de contribuer à la transparence de l’enquête ;

- que le Comité de Défense des Contribuables soit informé, étape par étape, du déroulement ainsi que des résultats de l’enquête ;

- que soit menée solidairement avec les donneurs d’ordres, le F.S.I. ainsi que les composantes concernées par le tissu industriel CHAMPARDENNAIS, l’étude rendant pérenne l’activité industrielle P.T.P.M.


Lors du dernier jugement qui suivait la réunion du C.E. du 08/12/09 (imposée par l’ordonnance de référé), il était exigé aux dirigeants du groupe TREVES d’apporter des réponses à toutes les questions dont font partie celles inscrites dans la délibération votée par le C.E. le 08/12/09.

La réunion n° 3 qui a succédé au jugement a démontré que vous n’avez pas mesuré la pertinence de ces questions, notamment lorsque vous m’avez répondu :

« Nous ne pouvons inscrire au rapport que la fermeture de P.T.P.M. soit l’œuvre d’une délocalisation car nous n’avons que des soupçons et non des preuves. »

Il devient donc primordial que vous reveniez à l’enquête préconisée dans la délibération votée par le C.E. Dans le cas où cela dépasserait vos compétences, il serait judicieux que vous laissiez le soin à un autre cabinet d’effectuer celle-ci.

Ayant été recommandés à notre C.E. par l’UD CGT de la Marne ainsi que par Monsieur Bernard BEAULIEU, Vice Président de la Communauté de Communes de la Grande Vallée de la Marne, nous pensons très sincèrement que vous parviendrez, à force de persévérance, à mener à bien cette enquête dans l’intérêt de notre tissu industriel Champardennais, d’une part, puis dans celui du monde du travail, d’autre part.

Vous souhaitant bonne réception de la présente,

Je vous prie d’agréer, Messieurs, l’expression de mes salutations distinguées.



Christine TUFFIN

Courrier a Maitre SUBSTELNY (avocate réprésentant PTPM)

Maître Caroline SUBSTELNY
51100 REIMS


AY, le 16 Mars 2010


Chère Maître,


Je tenais, en premier lieu, à m'excuser de n'avoir pu me rendre à la réunion d'information que vous avez tenue auprès du personnel de PTPM, un problème de santé m'en ayant empêché.

Cependant, étant présente à la réunion qui s'est tenue dans le local du CE le 15 mars 2010, dans l'après midi, j'ai pu noter que Monsieur Bernard BEAULIEU et vous-même encouragiez les élus du CE à organiser un déplacement à Paris, selon les motifs suivants :

- d’une part, qu’il était nécessaire de rencontrer Martine AUBRY, avec les membres du CE, afin que celle-ci nous mette en contact avec le Président SARKOZY.

- d’autre part, Monsieur Bernard BEAULIEU et vous-même avez signifié, avec conviction, qu’il était impératif que cela se fasse avant le 20 Mars 2010.

En conséquence, je vous demande de me certifier par écrit :

- que cette dernière chance devait se réaliser avant le 20 Mars 2010 au soir.

Il est nécessaire que les travailleurs - qui ont déjà perdu 9 jours dans une grève inutile - soient informés des chances de succès réel de cette initiative. Dans le cas contraire, il serait inconvenant de chercher à les culpabiliser, eux qui n'ont cessé d'être manipulés.

Pour mémoire, je vous rappelle, Chère Maître, que ce ne sont pas eux qui délocalisent leur savoir-faire vers des pays à faibles coûts, tels que le Maroc et autres, car cela ne figure pas, étrangement, dans le rapport de l’expert.

Je vous prie de croire, Chère Maître, en l’expression de mes salutations distinguées.

Christine TUFFIN
Porte parole des Citoyens
Contribuables Responsables

COMMUNIQUE

AY, le 07 Mars 2010


Dans un courrier en date du 02/03/10, je dénonçais les entraves au fonctionnement du Comité d’Entreprise PTPM dans le cadre de la liquidation programmée de cette entreprise. .
L’histoire n’est pas « rocambolesque », comme peuvent l’affirmer certaines personnes à l’abri du chômage et de la pauvreté mais, à mon sens, elle serait plutôt dramatique.

Dans l’article de presse paru dans le journal l’UNION du 05/03/10, Monsieur le Sous Préfet GIULLIANI déplorait les termes utilisés dans notre courrier du 02/03/10 où il se sentait attaqué.

Pour mémoire, nous rappelons le passage où nous nous adressons au représentant de l’Etat, en ces termes :

« Monsieur le Sous Préfet :

- Il est temps de respecter l’argent des contribuables !!!
- Il est temps de cesser de nager en eau trouble !!! »

Cette aide demandée publiquement, en support à la plainte des contribuables de tout bord, s’inscrivait dans l’information en page 41 de ce même quotidien qui titrait :

« - Que le Président de la République était en guerre contre la désindustrialisation de la France.
- Que le Premier Ministre labourait en terrain Parisien. »

Chacun peut comprendre que ces métaphores annoncent l’amplitude de la tâche qui est devant nous. C’est en ce sens que j’ai interpellé Monsieur le Sous Préfet GIULLIANI ; si j’ai pu le froisser ou le peiner, je lui présente mes excuses.

Cependant, après avoir perçu 55 millions d’euros en provenance des fonds publics, TREVES continue en toute impunité de délocaliser le savoir-faire PTPM vers des pays où l’on pratique dumping social, fiscal et autre au mépris de la chartre des Etats Généraux de l’automobile où il était préconisé par le chef de l’Etat :

« Pas de délocalisations, pas de fermeture de sites de France. »

En tant que porte-parole des contribuables, devant ce mépris, je ne peux m’empêcher de penser avec force :

- Aux chômeurs de longue durée qui arrivent en fin de droit et dont font partie des PTPM licenciés en 2006.
- La déconfiture de nos maisons de retraite où l’on cherche à culpabiliser le personnel qui travaille avec de moins en moins de moyens.

La plainte des contribuables contre les délocalisations et l’appauvrissement du pays au détriment d’une grande majorité de nos citoyens est le seul dénominateur commun.

Mes craintes s’aiguisent d’autant plus que, selon un responsable syndical fiable, il se colporterait à AY et REIMS que le fonds de revitalisation imposé à TREVES, suite au plan de restructuration de 2006 (153 emplois supprimés à PTPM), aurait été reporté sur quatre sociétés, notamment :

- Pays Champagne Initiative,
- S.A.R.L. Vétiver,
- S.F.I.A.,
- S.A.R.L. Goutorbe.

Si cela s’avérait exact, soyons clairs, il est nullement question de remettre en cause les compétences ainsi que l’honnêteté de celles-ci, mais là où le bât blesse, c’est qu’une fois de plus, le C.E. PTPM est écarté de son rôle consultatif quant à ces décisions.

Pourquoi cette nouvelle entrave au fonctionnement du C.E. ?

Mais alors, pourquoi avoir été devant la justice de notre pays afin de remettre en cause les « accords de méthode » favorisant les délocalisations rampantes ?

Ce n’est pas « un peu limite », c’est carrément lourd ! Pas de P.V. de C.E., donc pas de trace juridique.

Afin de ne pas sombrer dans un scandale 6 étoiles, il appartient à la secrétaire de C.E. de clarifier cette situation, y compris en saisissant la justice de notre pays s’il le faut.

Autre point qu’il est nécessaire d’éclaircir, selon des informations crédibles qui me sont remontées, la lutte que je mène au sein du comité de soutien des contribuables gênerait ma famille politique en cette période électorale. Je tiens à préciser que tous étaient informés de mes activités au sein du comité de soutien des contribuables, car, à mon avis, il n’y a pas de bons ou mauvais moments pour s’engager contre la désindustrialisation du pays et notamment de PTPM

Ce qui veut dire que, si je suis démissionnée dans le dos, mon devoir est d’être démissionnaire au grand jour.

Dans cet esprit, s’il le juge utile, je souhaite rencontrer Jean-Paul BACHY, accompagné de Michel DEHU, responsable du Conseil Scientifique du C.E.R.E.S.C.A. Jean-Paul BACHY représente à mes yeux compétences et convictions dans l’analyse économique de notre zone de libre échange.

Ma décision sera effective Mercredi 10/03/10 à 18 heures.

TUFFIN Christine

Monsieur PEGEOT, un repreneur ????

AY, le 02 Mars 2010


Le 01/03/10, des travailleurs de PTPM nous faisaient part qu’un courrier adressé à Monsieur le Député communiste, Pierre GOSNAT (engagé dans la NON FERMETURE DE L’USINE PTPM), figurait sur le site de celui-ci dont nous publions l’intégralité.

« Monsieur le Député,

J’ai pris connaissance de votre courrier adressé au Ministre de l’industrie concernant le site de PTPM d’AY.

Je suis spécialisé dans la reconversion de sites industriels. Je vous informe que j’ai présenté en octobres 2009 au Président du groupe TREVES, au Maire d’AY, à la Communauté de Communes de la Grande Vallée de la Marne, au Sous Préfet d’EPERNAY, des projets de reprises de la totalité des salariés de PTPM. Ma proposition a été refusée. J’attends toujours de connaître la vraie raison de ce refus ! Je suis persuadé que les salariés de PTPM n’ont jamais été informés de ces projets. En tout cas, pas par moi. Je recherche pour 2 projets novateurs des sites à reconvertir. Le besoin porte sur environ 600 emplois. La région d’AY n’étant pas intéressée, je suis en relation avec des sociétés de Franche Comté et de Rhône-Alpes. Au cas où les projets n’aboutiraient pas avec ces sociétés, sachez que je suis prêt à me réintéresser au site PTPM, mais je ne traiterai pas avec les interlocuteurs ci-dessus nommés. Si vous êtes intéressé pour trouver une solution à ce dossier PTPM, n’hésitez pas à me contacter.

Mes respectueuses salutations.
Claude PEGEOT
Société CPC
Tél. : 01.39.13.87.39 – 06.21.04.65.55 »


Par souci de transparence, j’ai pu joindre par téléphone Monsieur PEGEOT ; il m’a été expliqué ce qui suit :

« J’ai rencontré 4 fois Messieurs GUILLIANI, LEVEQUE et BEAULIEU. A chaque fois, ils se sont montré évasifs, me faisant remarquer que ce que je préconisais pour le site PTPM était trop cher, puis ils ont argué qu’il y avait d’autres solutions pour le site PTPM et, au final, m’ont déclaré ne pas être intéressés. A ma remarque de savoir si le personnel de PTPM avait été avisé de mon offre, j’ai obtenu un silence gêné.

Quant à la direction du groupe TREVES, elle m’a reçu une fois en la personne de son DRH et de son directeur financier. L’entretien s’est terminé par « nous avons confié le site au cabinet GERIS ».

Encore aujourd’hui, je ne sais toujours pas pourquoi mon offre a été déclinée. »

Pour mémoire, il est utile de rappeler que les représentants CFDT du C.E. nous ont informés le 28/10/09 qu’une réunion d’un comité de réindustrialisation, conduite par Monsieur Bernard BEAULIEU, s’est tenue en sous-préfecture d’EPERNAY avec pour ordre du jour :

- l’Ile bleue,
- Un hôtel 4 étoiles à MUTIGNY,
- La fameuse unité de déconstruction.

L’étude devait alors être confiée au fameux cabinet d’études GERIS.

Ce qui est surprenant, c’est qu’après avoir été balayé d’un revers de la main en octobre 2009, Monsieur PEGEOT est convoqué afin d’exposer son projet, demain, le 03/03/10 à 14 H. sur le site PTPM, bien entendu, avec la présence de l’indispensable Monsieur Bernard BEAULIEU, de l’avocate et de l’expert du C.E.

Mais alors, pourquoi Monsieur PEGEOT, qui ne pouvait être crédible en octobre 2009, le deviendrait-il subitement aujourd’hui ???

Qu’en pense la CADEV qui travaillait en coopération avec le Comité de Pilotage lors des négociations en sous-préfecture ???

Cela est d’autant plus grave que certains membres du C.E. étaient tenu informés de cette histoire alors que les travailleurs étaient engagés dans une grève de 9 jours.

Monsieur le Sous Préfet :

- il est temps de respecter l’argent des contribuables !!!
- il est temps de cesser de nager en eau trouble !!!

Avant de condamner un projet, il faut l’étudier. Certains ont suffisamment revendiqué une étude à la charge de la communauté de communes pour devenir responsables.

Quant à nous, en tant que Comité de Soutien des Citoyens Contribuables, nous soutenons la motion votée par le C.E. PTPM qui stipule :

« Que soit menée solidairement avec les donneurs d’ordres, le F.S.I. (fonds stratégique industriel) ainsi que les composantes concernées par le tissu industriel champardennais, l’étude rendant pérenne l’activité industrielle de PTPM. »


Christine TUFFIN