Mme TUFFIN Christine
15 bis rue Roger Sondag
51160 AY
Monsieur Pierre DARTOUT
Préfet
de la Région Champagne Ardenne
Hôtel de la Préfecture
51000 – CHALONS EN CHAMPAGNE
AY, le 21 Mai 2014
Objet :
Demande de commutation de peine (affaire PTPM/TREVES)
Monsieur
le Préfet,
L’affaire qui oppose les ex-salariés de PTPM au groupe
TREVES arrive maintenant à son paroxysme. Pratiquement tous mes ex-collègues
ont reçu la visite des huissiers diligentés par TREVES ou ont eu la désagréable
surprise de se faire saisir directement et sans préavis les quelques sous qu’il
leur restait.
Pour en avoir reçu la confirmation
par Mr FLEURENCE, directeur régional adjoint de la DIRECCT, je sais que vous
avez pris en compte le problème qui vous a été soumis, en écrivant à la
direction de TREVES afin que celle-ci renonce à sa créance.
Pour autant, il n’en demeure pas moins que les procédures
d’huissiers ont suivi leur cours. Je ne serai pas surprise d’apprendre que
votre courrier est resté lettre morte…par le passé, le groupe TREVES a montré à
maintes reprises le peu de respect qu’il portait aux représentants de l’Etat.
Je me trouve maintenant dans la même situation que mes
ex-camarades puisque « les racketteurs » sont passés chez ma mère et
ont déposé le fameux « avis de passage ».
Ma situation
financière n’ayant connu aucune amélioration depuis le 22 avril (jour de
l’entretien en préfecture) je suis donc dans l’incapacité de payer ma dette et
réitère auprès de vous la commutation de celle-ci en période de prison. Sur la
base de 3 ans de prison pour 5 milliards d’euros (peine que la justice de notre
pays a infligée à Mr KERVIEL) je pense qu’il serait honnête de me faire un
calcul d’équivalence argent/prison afin que je puisse sereinement continuer ma
recherche d’emploi sans sentir cette épée de Damoclès au dessus de ma tête.
Le groupe TREVES
devrait se satisfaire de cet arrangement…puisque son seul but est d’humilier
ses ex-salariés !
Espérant que ma sollicitation
retiendra toute votre attention, Je vous prie de croire, Monsieur le Préfet, en
mes respectueuses salutations.
Christine
TUFFIN