COMMUNIQUE DU 22/04/2010

Comité de Soutien des Citoyens
Contribuables Responsables
http://plainte-argent-public.blogspot.com

Le 22 Avril 2010




Sous la plume de Julienne GUIHARD-AUGENDRE, le quotidien l’UNION du 05/03/10 titrait :

« AY : LES PTPM AU CŒUR D’UN VAUDEVILLE »

Ce média régional de la CHAMPAGNE-ARDENNE relatait le fait qu’un courrier émanant de Christine TUFFIN, où il était demandé que toute éventualité de réindustrialisation du site PTPM soit examinée avec attention, y compris le cabinet Claude PEGEOT (voir annexe 5 ) a suscité bien des remous autour de PTPM, notamment de la part du très médiatique Maire de MUTIGNY (voir annexe 6) qui, la main sur le cœur, s’insurgeait d’un tel emportement de la porteuse de la plainte des contribuables contre le groupe TREVES en ces termes solennels :

« C’est une histoire rocambolesque, le cabinet PEGEOT a été auditionné comme d’autres cabinets à ce moment et n’a simplement pas été retenu.
Il faut être prudent, on ne peut pas jouer avec la vie des salariés comme ça… »

Vous avez tout à fait raison Monsieur le Maire, et c’est dans cet esprit qu’il vous faut calmer l’exaltation dont vous faites preuve lorsque vous affirmez la création d’une usine textile sur le bassin d’emploi d’EPERNAY-AY en remplacement de PTPM.

S’il est vrai que « les grands diseurs ne sont pas les grands faiseurs » ou que « les conseilleurs ne sont pas les payeurs », néanmoins, soyez mesuré car, bien souvent, dans ce genre d’allégation « la montagne accouche d’une souris ».

Une usine textile, c’est :

- une station d’épuration spécifique à l’usine,
- des bassins de rétention,
- des machines gigantesques pouvant mesurer jusqu’à 80 m
- le principal concurrent, l’Asie, etc…

Vous laissez même supposer et avec insistance que l’Etat, la Région, le Département ainsi que la CCGVM mettraient, généreusement, la main à la poche afin que se concrétise ce vaste projet ou cette grande illusion, bien entendu avec, une fois de plus, l’argent des contribuables.

Evidemment, pour que l’étude confiée au cabinet GERIS (qui est déjà intervenu dans la distribution de fonds de revitalisation) soit réalisée, il faut que le C.E. de PTPM valide la fermeture de l’usine Agéenne lors de la réunion du 26/04/10.

Cela semble peu convaincant même si le quotient intellectuel des salariés de PTPM a été évalué selon les critères suivants :

« Les ânes, même en leur bottant le c…, ils n’avancent pas ! »

L’éminente juriste spécialiste du Q.I. des travailleurs de PTPM aurait affirmé, selon les dires, que si la délocalisation apparaissait sur le rapport du « droit d’alerte », les salariés perdraient leurs indemnités.

Christine TUFFIN attend toujours le démenti par écrit.

Après une étude de l’ordre de 58 mille euros, le cabinet 3 E Consultants, suite aux maintes demandes, pour ne pas dire supplications, aura enfin apporté le complément d’étude au rapport du droit d’alerte où il est stipulé :

« Le transfert d’activité prévu à la fermeture du site d’AY est déjà en cours. Non seulement vers les sites prévus dans les motivations du plan exposé au C.E.(TRETY et TRECAR) mais aussi, vers des sites hors communauté Européenne, notamment en Europe de l’Est, s’apparentant ainsi plus à une délocalisation cachée qu’à de simples délestages. » (revoir annexe 4) Il n’est jamais trop tard pour bien faire !

Le comportement scandaleux du groupe TREVES en tant que pilleur de fonds publics est plus proche de la profession de boucanier que celle d’industriel stratégique de la filière automobile.

Le journal L’HUMANITE du 09/04/10 relate que le groupe TREVES a reçu, également, près de 2,3 millions d’euros d’aides publiques il y a 3 ans en Espagne, ce qui n’empêche pas les délocalisations vers le Maroc ainsi que les fermetures de site (voir annexe 7a,7b,7c).

Reste à savoir si la commission européenne est complice de ces pillages de fonds publics.

En ce qui nous concerne, en tant que contribuables, s’il y a fermeture du site Agéen, il est hors de question que TREVES s’en sorte à si bon compte.

Pour cela, les salariés de PTPM doivent effectuer le calcul de leur perte de salaire et autres jusqu’à leur droit à la retraite.

En dommages et intérêts, c’est à TREVES de payer et non, une nouvelle fois, aux contribuables lorsque les travailleurs seront en fin de droits.

Nous devons nous mobiliser afin que justice soit faite.

Le Comité de Soutien des Citoyens
Contribuables Responsables

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