COMMUNIQUE

AY, le 07 Mars 2010


Dans un courrier en date du 02/03/10, je dénonçais les entraves au fonctionnement du Comité d’Entreprise PTPM dans le cadre de la liquidation programmée de cette entreprise. .
L’histoire n’est pas « rocambolesque », comme peuvent l’affirmer certaines personnes à l’abri du chômage et de la pauvreté mais, à mon sens, elle serait plutôt dramatique.

Dans l’article de presse paru dans le journal l’UNION du 05/03/10, Monsieur le Sous Préfet GIULLIANI déplorait les termes utilisés dans notre courrier du 02/03/10 où il se sentait attaqué.

Pour mémoire, nous rappelons le passage où nous nous adressons au représentant de l’Etat, en ces termes :

« Monsieur le Sous Préfet :

- Il est temps de respecter l’argent des contribuables !!!
- Il est temps de cesser de nager en eau trouble !!! »

Cette aide demandée publiquement, en support à la plainte des contribuables de tout bord, s’inscrivait dans l’information en page 41 de ce même quotidien qui titrait :

« - Que le Président de la République était en guerre contre la désindustrialisation de la France.
- Que le Premier Ministre labourait en terrain Parisien. »

Chacun peut comprendre que ces métaphores annoncent l’amplitude de la tâche qui est devant nous. C’est en ce sens que j’ai interpellé Monsieur le Sous Préfet GIULLIANI ; si j’ai pu le froisser ou le peiner, je lui présente mes excuses.

Cependant, après avoir perçu 55 millions d’euros en provenance des fonds publics, TREVES continue en toute impunité de délocaliser le savoir-faire PTPM vers des pays où l’on pratique dumping social, fiscal et autre au mépris de la chartre des Etats Généraux de l’automobile où il était préconisé par le chef de l’Etat :

« Pas de délocalisations, pas de fermeture de sites de France. »

En tant que porte-parole des contribuables, devant ce mépris, je ne peux m’empêcher de penser avec force :

- Aux chômeurs de longue durée qui arrivent en fin de droit et dont font partie des PTPM licenciés en 2006.
- La déconfiture de nos maisons de retraite où l’on cherche à culpabiliser le personnel qui travaille avec de moins en moins de moyens.

La plainte des contribuables contre les délocalisations et l’appauvrissement du pays au détriment d’une grande majorité de nos citoyens est le seul dénominateur commun.

Mes craintes s’aiguisent d’autant plus que, selon un responsable syndical fiable, il se colporterait à AY et REIMS que le fonds de revitalisation imposé à TREVES, suite au plan de restructuration de 2006 (153 emplois supprimés à PTPM), aurait été reporté sur quatre sociétés, notamment :

- Pays Champagne Initiative,
- S.A.R.L. Vétiver,
- S.F.I.A.,
- S.A.R.L. Goutorbe.

Si cela s’avérait exact, soyons clairs, il est nullement question de remettre en cause les compétences ainsi que l’honnêteté de celles-ci, mais là où le bât blesse, c’est qu’une fois de plus, le C.E. PTPM est écarté de son rôle consultatif quant à ces décisions.

Pourquoi cette nouvelle entrave au fonctionnement du C.E. ?

Mais alors, pourquoi avoir été devant la justice de notre pays afin de remettre en cause les « accords de méthode » favorisant les délocalisations rampantes ?

Ce n’est pas « un peu limite », c’est carrément lourd ! Pas de P.V. de C.E., donc pas de trace juridique.

Afin de ne pas sombrer dans un scandale 6 étoiles, il appartient à la secrétaire de C.E. de clarifier cette situation, y compris en saisissant la justice de notre pays s’il le faut.

Autre point qu’il est nécessaire d’éclaircir, selon des informations crédibles qui me sont remontées, la lutte que je mène au sein du comité de soutien des contribuables gênerait ma famille politique en cette période électorale. Je tiens à préciser que tous étaient informés de mes activités au sein du comité de soutien des contribuables, car, à mon avis, il n’y a pas de bons ou mauvais moments pour s’engager contre la désindustrialisation du pays et notamment de PTPM

Ce qui veut dire que, si je suis démissionnée dans le dos, mon devoir est d’être démissionnaire au grand jour.

Dans cet esprit, s’il le juge utile, je souhaite rencontrer Jean-Paul BACHY, accompagné de Michel DEHU, responsable du Conseil Scientifique du C.E.R.E.S.C.A. Jean-Paul BACHY représente à mes yeux compétences et convictions dans l’analyse économique de notre zone de libre échange.

Ma décision sera effective Mercredi 10/03/10 à 18 heures.

TUFFIN Christine

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