Déclaration du 13/06/2012


Association des Citoyens
Contribuables Responsables
40, rue des Essillards
B.P. N° 236
51186 – REIMS CEDEX
Email : contribuablesresponsables@voila.fr
Blog : http ://plainte-argent-public.blogspot.com


 Déclaration du 13/06/2012 remise à Mr le Maire d’Aÿ


Avant toute chose, nous tenions, Mr le maire, à vous remercier de nous recevoir en Mairie d’Aÿ  et de la rapidité avec laquelle vous avez donné suite à notre demande de rendez-vous.
Notre  délégation est composée exclusivement d’ex-salariés de P.T.P.M. qui ont fait le choix de poursuivre le combat pour l’emploi en adhérant à l’Association des Citoyens Contribuables Responsables.  Nous sommes, en effet, avec nos collègues de SODIMATEX, les premières victimes de la fourberie du groupe TREVES.
Pour avoir suivi de près notre lutte, vous savez parfaitement bien la manière dont le groupe TREVES  s’y est pris pour obtenir 55 millions de fonds publics (fonds issu de l’épargne et de l’impôt des contribuables que nous sommes tous). Inutile donc de reprendre ici tout le cheminement de la trahison qui a conduit à cet état de fait.
Désormais, nous sommes arrivés à un tournant puisque se pose, à présent, le problème de la dépollution du site P.T.P.M. avant sa réindustrialisation.
Les délibérations prises récemment par le conseil municipal (à l’unanimité de ses membres), prouvent que celui-ci a parfaitement conscience du grave problème de la pollution du site et des éventuels risques sanitaires qui pourraient en découler.  Les personnes présentes autour de la table pourront, sans état d’âme, vous en  confirmer  la réalité.
De même, il ne nous apparaît pas concevable de laisser TREVES transformer le site en friche industrielle. Pour avoir été les premiers abusés et trahis, il nous semble légitime de nous inscrire en tant que composante pour la revitalisation du bassin d’emploi Epernay/Ay, notamment pour la réindustrialisation du site  P.T.P.M. (conformément à l’esprit du courrier de Mr Jean-Paul BACHY, Président de la Région Champagne-Ardenne, adressé à Mr le Préfet en date du 03 /02/2011, ci-joint à la présente).
Pour ce faire, des réponses aux questions suivantes devront être apportées par TREVES. A savoir :
  
- qu’avez-vous fait de l’aide des 55 millions de fonds publics qui vous a été attribuée par le F.S.I. via le F.M.E.A. ?

- quelle est la part de celle-ci que vous réservez à la revitalisation du bassin d’emploi Epernay-Aÿ ?

- quelle est la part de celle-ci que vous réservez pour la réindustrialisation du site P.T.P.M. ?

                      - quelle est la part de celle-ci que vous réservez à la dépollution du site ?

De plus,  les basses manœuvres qui ont permis à TREVES d’obtenir  des aides publiques tout en cassant P.T.P.M., portent un préjudice considérable au pouvoir d’achat des ex-salariés de P.T.P.M. Selon une analyse du Centre d’Etudes et de Recherches Economiques et Sociales Champagne-Ardenne (C.E.R.E.S.C.A.) :

- Pour 23 salariés sur 3 ans, la perte est de 661 365, 45 € 
- Celui de pôle emploi pour l’aide au retour à l’emploi (A.R.E) pour ces 23 ex-salariés de     P.T.P.M. est de 940 748,75 €, toujours sur 3 ans.

En fermant PTPM, TREVES a laissé derrière lui des personnes désœuvrées, un site à l'abandon et un cortège de misères sociales. C'est suite au combat des PTPM  que notre association a vu le jour. L'entreprise sacrifiée sur l'autel de la duplicité ne doit pas l'avoir été pour rien.

Aujourd'hui, il ressort que TREVES continue son entreprise de destruction en ne pérennisant pas ses entreprises françaises. Les dernières nouvelles qui émanent de TREVEST, MATT, MPAP, TREMOIS et CERA  nous laissent à penser que le détricotage de notre savoir-faire national est plus que jamais d'actualité et que TREVES s'oriente vers des cieux où dumping salarial et droit de l'homme sont allègrement bafoués.

Le contrôle des fonds attribués à TREVES revient à la société civile…  autrement dit : à nous tous !!! C'est à nous qu'il revient de dire stop si les conditions d'attribution ne sont pas remplies. 

Il y va de notre intérêt immédiat mais, également, de celui de notre descendance, afin que cesse toute délocalisation avec des fonds issus de nos impôts ainsi que de notre épargne.

                                                                         Pour la délégation

                                               Christine  TUFFI N

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