COMMUNIQUE du 03 mai 2010

Comité de Soutien des Citoyens
Contribuables Responsables
http://plainte-argent-public.blogspot.com



Le quotidien l’UNION du 28/04/10 relate :

« Ay / la Direction de PTPM relâchée hier soir après un accord de principe. »
« Négociations marathon pour une sortie de crise. »

Selon l’article qui succède à ces titres « l’on va voir ce que l’on va voir » en fonction des péripéties suivantes (Voir annexe 10 et annexe 11 ) :

a) Monsieur le Sous Préfet s’est montré très en colère à l’encontre de la DRH Parisienne qui soutenait l’avocat du Groupe TREVES, non seulement en grande forme mais, également, très combatif malgré sa détention.

Lorsque le Sous Préfet proclame :

« Madame, je ne suis ni un pantin, ni une marionnette ! »

Cela ne peut être que vrai, mais alors pourquoi ce slalom spécial qui dure depuis plus d’un an avec les représentants du Groupe TREVES (y compris lors des journées d’études en Sous Préfecture d’Epernay) alors que le tracé est droit ?

Nul n’avait besoin d’être touché par la grâce pour comprendre que nous sommes depuis le départ dans une délocalisation camouflée afin que le Groupe TREVES puisse bénéficier impunément des avantages conformes aux états généraux de l’automobile, en l’occurrence 55 millions d’euros de fonds publics prélevés sur le dos des contribuables Français, en bafouant les droits des salariés.

Récemment, la DRH du Groupe TREVES faisait remarquer, lors d’une réunion du comité d’établissement, qu’il ne restait que 65 euros sur le fonds de revitalisation :
Reste à savoir si les salariés de PTPM en ont bénéficié, notamment les licenciés de 2006. Ce fonds est géré par un comité composé de la Sous Préfecture, la Direction Départementale du Travail et la Communauté de Communes de la Grande Vallée de la Marne.

b) Après que le Ministre ESTROSI ait proposé une réunion ce lundi 03/05/10 à 16 H. 00 en Sous Préfecture d’Epernay avec tous les acteurs du dossier et sa Directrice de cabinet (sauf Christine TUFFIN qui était au départ responsable du comité de pilotage en coopération avec la CADEV, qui est toujours membre du C.E. PTPM et porte-parole des contribuables), les salariés de PTPM ont demandé :

« Et quelles sont les garanties ? »

L’éminente juriste qui estime que « les ânes n’avancent pas même en leur bottant le c.. » les a peut- être calmés selon ces termes rassurants :

« On les a grâce à la force de l’Etat qui est allé les chercher. Il y a la bienveillance de l’Etat à nos côtés. »

Quant au maire de Mutigny, après avoir tenté de casser quatre pattes à un canard en sortant un dinosaure de son chapeau (usine textile), il certifie :

« Le Sous- Préfet a pris acte de cet accord au nom de la République. »

La réalité est que TREVES doit fournir du travail aux salariés de PTPM dans l’attente d’une solution sérieuse pour l’avenir de ces travailleurs victimes d’une délocalisation avec la contribution de l’argent des contribuables Français.

Tous les complices du néolibéralisme tirent l’ensemble des maillons de notre zone de libre échange vers les profondeurs abyssales de l’incertitude.

Comment peut-on parler de la réforme des retraites alors que l’on organise la désindustrialisation du pays ? Que la fédération textile CGT médite sur cette question !

Les contribuables que nous sommes ne lâcheront en aucun cas les salariés de PTPM face à une délocalisation, alors que ceux qui sont censés les défendre refusent de prononcer ce qualificatif tabou.

Que tous ces gens qui se sont tant agités le 28/04/10 fassent appliquer les commandements de la Charte des états généraux de l’automobile !

Il serait judicieux que les salariés de PTPM se prononcent par un vote à bulletin secret, organisé par leurs syndicats quant à l’orientation de leur défense, afin d’obtenir, si besoin est, réparation de cette délocalisation. (Voir annexe 10 et annexe 11 en support)


Le Comité des Citoyens
Contribuables Responsables

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