Association des Citoyens Contribuables
Responsables (A.C.C.R.)
40, rue des Essillards
B.P. N° 236
51186 – REIMS CEDEX
Email : contribuablesresponsables@voila.fr
Blog : http ://plainte-argent-public.blogspot.com
Ay, le 14 juillet 2012
Destinataires:
Les
adhérents de l’A.C.C.R.
Objet : Ligne directrice des travaux préconisés par
l’A.C.C.R.qui sera soutenue par la délégation des cinq ex-salariés de P.T.P.M.
adhérents à l’Association des Citoyens Contribuables Responsables.
Dans
un tohu-bohu orchestré par certains privilégiés bien loin de la France qui
souffre et qui doute, nos concitoyens ont écouté le discours d’orientation du
chef du gouvernement pour les cinq années à venir.
Les
footballeurs dont les primes ont été gelées ont encore du chemin à parcourir
afin de surpasser ceux qui œuvrent dans le « chambard » au cœur de
l’hémicycle de l’assemblée nationale, soi-disant dans l’intérêt de la nation.
Il
est grand temps que les chefs comprennent qu’avant d’être élevés sur le pavois,
il faut respecter le pays dans sa diversité.
Revenons
sur un esprit plus constructif et responsable en toute clarté, selon notre
usage, la ligne directrice des travaux portée par la délégation des ex-salariés
de P.T.P.M. adhérents à l’A.C.C.R. s’inscrira selon ce qui est défini
ci-dessous :
A) L’entrée du fonds stratégique d’investissement (FSI), de Renault et
de PSA au capital de TREVES.
En
entrant au capital de TREVES avec un apport de 55 millions d’euros de fonds publics
par leur filiale commune, en l’occurrence le fonds de modernisation des
équipementiers automobiles (FMEA), le FSI, Renault et PSA ont inévitablement
adhéré aux agissements du groupe TREVES, à savoir :
-
Durant les travaux en sous-préfecture d’Epernay entre le CE PTPM soutenu par
Champagne Ardenne Développement (CADEV) ainsi que les élus locaux d’une part,
puis les dirigeants du groupe TREVES d’autre part, le FMEA filiale du FSI
(épargnants/ contribuables) exigeait la fermeture de P.T.P.M. et de SODIMATEX,
sous prétexte que les coûts de production étaient trop élevés en France.
Dans
cet esprit, l’apport de 55 millions d’euros d’aides publiques par l’entrée du
FMEA au capital de TREVES s’apparente à de la spéculation dont est victime le
« made in France ».
Pour
cela le commissaire européen de la concurrence a estimé que le FMEA «
s’était comporté selon le principe de l’investisseur avisé en économie de
marché ».
-
Lors de ces journées d’études, TREVES s’est opposé à ce que la CADEV recherche
des repreneurs ayant une activité comparable, car le groupe ne pouvait accepter
l’idée d’être mis en concurrence sur le site industriel d’Aÿ. Seule une
opération immobilière le dégageant de toute responsabilité intéressait le
groupe.
L’hypocrisie
que nous vivons aujourd’hui quant à la dépollution de l’espace industriel
P.T.P.M. était déjà en gestation à cette époque.
-
TREVES a été condamné par le tribunal des prud’hommes à verser des arriérés de
salaires à ses ex-salariés de P.T.P.M. ; ce jugement ayant été confirmé en
Cour d’Appel, le groupe se pourvoit en cassation.
Dans
ce cas, pourquoi ne pas promouvoir une loi rétablissant l’esclavage où le
moindre salaire serait un crime. Celle-ci pourrait alors servir de référence
aux agences de notation.
B) Les régions branches principales de l’arbre
généalogique de l’économie nationale
Lors
de la Charte des états généraux de l’automobile, Nicolas SARKOZY, le chef de l’Etat
à cette époque, préconisait :
« Pas
d’aides publiques sans un engagement fort de la filière automobile pour la
pérennité et le développement de leur activité sur le territoire français. »
L’éthique
portée par cette Charte, ne peut-être bafouée lorsque TREVES perçoit l’argent
prélevé sur l’épargne publique et sur le dos des contribuables.
Dans le cas contraire cela signifie :
Ø
Est-ce que cela vaut encore la peine
d’entreprendre ?
Ø
Peut-on gagner la confiance du citoyen pour qu’il
s’engage en tant que partenaire avec les entrepreneurs dans le vaste projet
qu’est l’entreprise ?
Ø
Peut-on le convaincre qu’il est nécessaire de
maintenir et d’accroître ses compétences ? Arrivera-t-il à les vendre
décemment ?
Ø
Peut-on engager, avec les jeunes générations, le grand
projet de construire une économie Régionale, améliorant de la sorte notre
« société ouverte » au cœur de la zone euro ?
Il
est donc nécessaire que la maxime stipulée par le chef de l’Etat lors de la
Charte des états généraux de l’automobile soit appliquée.
Notre
délégation des ex-salariés de P.T.P.M. qui a demandé de rencontrer Monsieur Jean-Paul BACHY, Président de la
Région Champagne-Ardenne, portera les exigences suivantes :
1)
Dans la prévision
de l’évaluation de la filière automobile, le Centre d’Etudes et de Recherches pour l’automobile (CERA),
filiale du groupe TREVES situé à Reims, doit être pérennisé.
2)
Dépollution de la
friche industrielle P.T.P.M. localisée à Aÿ, par le groupe TREVES (qui a perçu
55 millions d’euros d’aides publiques) pour s’engager dans une prospective
industrielle porteuse d’avenir.
En
s’engageant dans la reconstruction du tissu industriel local et régional, les ex salariés de P.T.P.M. démontrent que le
monde du travail refuse l’assistanat pour eux ainsi que pour les jeunes
générations.
Une
pétition pour soutenir ce bien-fondé partira d’Aÿ pour s’étendre à l’ensemble
de ceux qui croient à l’industrie locale, régionale et nationale ( courriers de la délégation en direction du Président de la région Champagne-Ardenne et de madame la Maire de Reims en annexe T1 et T2).
Le Président
LOUIS Jean
Copies à :
- Monsieur Jean-Marc AYRAULT Premier Ministre
- Monsieur Arnaud MONTEBOURG
Ministre du
redressement productif
- Monsieur le Préfet de Région
- Monsieur Jean-Paul BACHY Président de la Région
Champagne-Ardenne
- Monsieur Dominique LEVEQUE Maire
d’AY
- Madame Adeline HAZAN Maire de REIMS
- A l’ensemble des composantes concernées par
la réindustrialisation de nos territoires
- A la population Agéenne
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