Christine TUFFIN
Membre du C.E - PTPM
Porte parole du comité de Citoyens
Contribuables Responsables
http://plainte-argent-public.blogspot.com

AY, le 06 avril 2010

A l’attention : du cabinet 3E consultants.
1 avenue Foch BP 90448
57008 METZ Cedex 1


Lettre avec accusée de réception


Messieurs,

TREVES a acheté des ENTREPRISES comme PTPM pour en obtenir brevets et savoir-faire puis, progressivement, il délocalise ce dernier vers des pays où l’on pratique dumping social, fiscal et autres pour déclarer, en conclusion, les entreprises FRANCAISES parasitées non rentables.

Ceci est d’autant plus grave que TREVES a perçu 55 millions d’€uros de fonds publics en balayant de la main les recommandations du chef de l’Etat lors de la charte des états généraux de l’automobile, à savoir :
« Pas de délocalisation ! »

Documents à l’appui, les membres du C.E. (CFDT et CGT) ont prouvé lors des réunions 3 (qui s’inscrivent dans l’ordonnance de référé n° de minute 09/00376) la stratégie de TREVES servant à vider progressivement de sa substance l’ENTREPRISE AGEENNE par une délocalisation rampante selon le condensé suivant :

• Sébastien DERVIN (élu CFDT) a démontré que cette entreprise de démantèlement vers des pays à faibles coûts est en action depuis 2002 en soulignant qu’il ne reste en FRANCE que 5 ENTREPRISES sur 11.

• Stéphane LEVASSEUR a mis en évidence, avec graphiques en support, que le travail prenait la direction de TREVETEX en Roumanie depuis janvier 2009, contrairement aux livres 3 et 4 qui préconisaient TRETY en Espagne et TRECAR au Portugal, ce qui témoigne de la spécificité de TREVES de nager en eau trouble.

• La secrétaire du C.E faisait remarquer que le mot « délestage » ne pouvait s’apparenter au départ de la production PTPM car celle-ci ne revient jamais sur le site Agéen.


Dans cet esprit, suite à mes demandes pour que figure dans votre rapport du droit d’alerte l’évidence d’une stratégie de délocalisation de l’entreprise PTPM, vous avez rétorqué par deux fois :

« a) Le processus ne peut figurer sur notre rapport car nous n’avons que des soupçons et non des preuves.

b) Effectivement, il y a délocalisation mais nous ne pouvons le mentionner sur notre rapport car notre mission est terminée. »

Pour mémoire je tiens à vous rappeler qu’en tant qu’expert, vous avez un devoir de conseil pour le C.E. et que tout manquement est contraire à la déontologie de la profession.

Avec qui avez-vous établi la feuille de mission où l’enquête sur une éventuelle délocalisation a été délestée pour ne pas dire délocalisée ?

Afin de la remettre sur les rails établis dans l’ordonnance de référé n° de minute 09/00376, je demande que celle-ci soit remise aux membres du C.E.

Je vous prie d’agréer, Messieurs, l’expression de mes salutations distinguées.




TUFFIN Christine



Copies à l’attention de :

Monsieur le Procureur de la République
Monsieur le Juge des Référés

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