LE POIDS DES CONTRIBUABLES !!

AY, le 16 Octobre 2009

Contre l’utilisation frauduleuse des fonds publics qui servent à démanteler notre tissu industriel :


Prochainement, 350 nouvelles plaintes seront déposées au parquet de REIMS. Cette action des contribuables qui, depuis le mois d’Août, prend une portée nationale, nous a démontré le 06/10/09 au journal de 20 heures, que le poids des contribuables pouvait faire pencher la balance du côté du bon sens.

Après que France 2 ait démontré sur nos écrans le combat mené auprès des contribuables par Christine TUFFIN, fille d’AY et petite ouvrière de P.T.P.M., - à qui a été confié la responsabilité (en coopération avec la C.A.D.E.V.) du Comité de Pilotage lors des réunions de travail en sous préfecture d’EPERNAY ainsi qu’en préfecture de Région – il a été également souligné la pugnacité de Philippe ASSELIN (un petit patron) qui s’est appuyé sur un article du code général des collectivités territoriales qui prévoit que tout contribuable peut exercer les actions qu’une commune a refusé d’exercer. Et qui autorise tout citoyen à agir en défenseur des deniers publics.
L’attitude citoyenne de cet homme a payé puisqu’une chocolaterie qui avait négligé de tenir ses engagements en nombre d’emplois créés a été condamnée à rembourser une partie des fonds publics qu’elle avait perçus, à la grande fierté du plaignant qui estime le comportement de certains industriels « moralement inacceptable ».

Dans le contexte économique que nous traversons, s’il est vrai que les villes et villages ne se dessinent plus autour des usines, cependant, l’ENTREPRISE reste la branche fondamentale de la structure généalogique du savoir-faire donc de l’économie REGIONALE

Nous devons garder à l’esprit :

- Peut-on gagner la confiance du citoyen pour qu’il s’engage en tant que partenaire avec les entrepreneurs dans le vaste projet qu’est l’ENTREPRISE ?
- Peut-on le convaincre qu’il est nécessaire non seulement de maintenir mais d’accroître ses compétences ? Arrivera-t-il à les vendre décemment ?
- Peut-on engager, avec les jeunes générations, le grand projet de construire une économie REGIONALE solide, améliorant de la sorte notre « société ouverte » au cœur d’un réel chantier européen ?


Le comportement du groupe TREVES s’apparente plus à celui du bâtisseur de friches industrielles que porteur des trois grands axes définis précédemment.

Les objectifs du F.S.I. (fonds stratégique d’investissements) et du F.M.E.A. (fonds de modernité des équipementiers automobiles) ne peuvent correspondre à cela. En instruisant la plainte, le procureur et le parquet de PARIS donnent raison aux plaignants qui n’avaient qu’un seul but : la poursuite d’activités productives à P.T.P.M. et l’usage efficient des deniers publics.

En d’autres termes, ou bien TREVES tient ses engagements développés lors des réunions de travail en sous préfecture d’EPERNAY ou il rend l’argent public dont il veut se servir pour délocaliser le savoir-faire CHAMPARDENNAIS. C’est dans ce sens que les contribuables font appel à la justice de notre pays car l’on ne peut bâtir l’avenir en fonction d’un marché de dupes.

Vu la montée en puissance de l’action en cours à laquelle s’ajoute la sollicitation de plusieurs entreprises, à l’unanimité, le comité de soutien des contribuables a demandé à Christine TUFFIN de le présider et d’en être le porte-parole. Ce poste doit être neutre, donc indépendant de toutes marques politiques et syndicales ! Il doit être en harmonie avec les contribuables de tout bord.

Afin de combattre le démantèlement de notre tissu industriel qu’est P.T.P.M., plus que jamais la plainte des contribuables contre l’utilisation frauduleuse de nos impôts est plus que nécessaire dans l’intérêt du présent et de l’avenir des générations futures.





P.S. : Le 14/10/09 a eu lieu une rencontre au Ministère de l’Industrie entre les représentants du personnel de P.T.P.M., les fédérations syndicales, la direction du groupe TREVES, Monsieur GUYOT, Directeur du F.S.I., ainsi que Monsieur WIESSELMAN, Directeur du Cabinet du Ministre ESTROSI.
Lors de cette réunion, Monsieur GUYOT a reconnu que la décision de la fermeture de P.T.P.M. était prise depuis le début de février 2009. P.T.P.M. étant la seule entreprise de laminage en France, TREVES se devait de continuer la fourberie jusqu’au 10 avril 2009, afin de ne pas entrer dans la phase de délocalisation, ce qui était contraire au F.M.E.A. (fonds de modernisation des équipementiers automobile). Affaire à suivre…

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